Pour notre conférence de ce mois, nous accueillerons à notre tribune un orateur déjà bien connu de nos membres habituellement présents, puisqu’il s’agit de Gaëtan Greco, notre secrétaire actif et dévoué. Après avoir déjà fait disparaître Pluton du cortège des planètes qui tournent autour du Soleil, ou du moins nous en avoir expliqué les raisons invoquées par l’assemblée générale de l’Union Astronomique Internationale tenue à Prague en août 2006 pour le décider dans sa résolution 5A, il nous entretiendra ce vendredi 18 mars à 19h30, en notre auditoire du n° 20 de la rue de Pitteurs à Liège, des longueurs d’onde que l’astronome utilise pour observer le ciel.
Les longueurs d’onde de l’astronomie
Depuis l’aube de l’astronomie, à une époque où l’homme ne disposait que de ses seuls yeux pour scruter le firmament et les phénomènes qui s’y déroulent, ses moyens d’observation se sont énormément accrus.
Le télescope et la lunette astronomique, par l’augmentation continue de leur diamètre et donc de leur pouvoir grossissant, lui ont d’abord permis d’observer des astres de plus en plus lointains, de plus en plus faibles et toujours plus nombreux dans le ciel, de même que des détails toujours plus fins à leur surface, lui ouvrant ainsi tout grand les portes du ciel.
Puis il a mis au jour différents rayonnements qui lui ont ouvert d’autres fenêtres.L’infrarouge et l’ultraviolet d’abord, avant qu’il se rende compte grâce à James Clerk Maxwell (1831 - 1879) de leur identité de nature avec la lumière ordinaire.
Les ondes radio ensuite à partir des années 1930, avec la découverte par Karl Jansky (1905 – 1950) des ondes radio émanant de la Voie lactée.
Puis les rayons gamma en 1961 et les rayons X en 1970 avec le lancement des satellites Explorer 11 et Uhuru, lui permettant de bâtir ainsi les domaines correspondants de l’astronomie, parachevés aujourd’hui par la mise en service de satellites de plus en plus nombreux et toujours plus performants.
La conférence de ce mois de mars fera le point sur ces différents domaines de longueur d’onde dans lesquels naviguent aujourd’hui couramment les astronomes et les satellites, en y ajoutant quelques démonstrations et quelques notices historiques.
Gaëtan Greco
