> Conférence de juin « Les cadrans solaires »

Notre conférence de juin

Ce vendredi 14 juin à 19 h 30, nous aurons le plaisir de recevoir un auteur bien connu de nos lecteurs pour ses articles très éclairants sur les cadrans solaires.

Après ses études d’orgues au conservatoire de Bruxelles, John Gueulette se tourna vers la science pour obtenir un doctorat en physique et mener une carrière de chercheur scientifique à l’Université catholique de Louvain. Repris par ses passions de jeunesse, il partage son temps de retraite entre l’astronomie et la pratique musicale.

C’est donc de vive voix qu’il va nous expliquer ce soir le fonctionnement de ces objets mystérieux :

Les cadrans solaires

À quoi bon s’intéresser aux cadrans solaires alors que nos montres et horloges sont infiniment plus pratiques et d’une précision qui dépasse déjà largement les besoins de la vie courante ? Il n’y a d’autre raison que celle purement intellectuelle de savoir comment ils fonctionnent et, par là, mieux appréhender les éléments de mécanique céleste sur lesquels ils sont fondés.

Ce sera le fil conducteur de la conférence de ce jour : se figurer les ombres produites par un bâton exposé au Soleil et imaginer comment celles-ci se manifestent et se déplacent sur les « tables » des cadrans, tables qui – et c’est là tout le problème ! – peuvent être de formes et d’orientations très différentes.

Point de calculs ni de logiciels informatiques. Nous utiliserons à cet effet la méthode purement intuitive de la géométrie descriptive où la traduction graphique de nos représentations mentales nous mènera à comprendre, et à savoir lire et tracer les différentes « lignes » qui composent les cadrans solaires. En réalité, nous ferons de la « gnomonique » (science des ombres) outil des architectes, et aussi des astronomes, définie par Dom Bedos de Celles (1709-1779) comme « l’art de tracer les cadrans solaires avec la plus grande précision ».

Les lignes des cadrans solaires sont multiples et diverses : lignes horaires, de déclinaison, d’azimut, de hauteur, etc., et sont de formes variables en fonction de leur nature et de l’orientation de la surface qui les porte. Nous aborderons le problème de leur tracé en partant de celui du cadran le plus simple, le cadran « équatorial ». Sa table est précisément parallèle au plan équatorial tandis que toutes ses lignes ont les formes simples de segments de droites ou de cercles.

Nous verrons ensuite comment les lignes se transforment au gré des cadrans horizontaux, verticaux plein sud, verticaux déclinants, polaires, etc., et aborderons pour suivre l’insolite cadran « analemmatique » dont plusieurs d’entre nous ont certainement déjà fait l’expérience ludique. Enfin, focalisés que nous étions sur l’heure « solaire », nous ne saurons terminer cet exposé sans parler des autres types d’heures, en particulier de l’heure « civile », ni de leurs modes réciproques de conversions.


John Gueulette



Conférence de juin « Les cadrans solaires »

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